mardi 18 décembre 2012

Rassemblement à Orléans pour la Journée Internationale des Migrants du 18 décembre 2012

Plus de six mois après l’élection d’une majorité parlementaire et d’un Président de la République socialistes que reste-t-il des espoirs de changements progressistes en matière de politique à l’égard des étrangers ?

Sans fortes pressions populaires, il y a fort à parier que, pour l'essentiel, le gouvernement ne modifiera rien ou presque de la réglementation nationale xénophobe peaufinée par la droite au cours des dix dernières années et que, à l'échelle de l'Union européenne, il s'accommode sans sourciller d'une stratégie homicide de fermeture des frontières qui a déjà tué de l'ordre de 13 000 personnes entre 1988 et 2012 dans la seule Méditerranée. Ces milliers de vies perdues donnent la mesure du cynisme des États de l'Europe qui, pour éviter tout partage de leur richesse et de droits fondamentaux en principe moins bafoués qu'ailleurs, mènent désormais une véritable guerre aux migrants.